Au Bistrot De LAbbaye
Après ce long parcours en forêt, c'est un véritable plaisir que de rencontrer des premières maisons du village. Le soleil d'automne, bas vers l'horizon, éclaire d'un rai livide rues et ruelles. Face à l'abbaye, le café restaurant s'est trouvé un nouveau propriétaire. La terrasse est pimpante, le mobilier est encore couvert des gouttes de rosée du matin. J'hésite à m'y installer. J'opte pour l'intérieur de la salle et me place face au bar pour un long moment dattente solitaire. Le local vide s'anime soudain de la suavité d'un parfum connu et je me retrouve sidéré face à un amour de mes jeunes années. Son visage pâle et souriant est bordé de cheveux noirs coupés courts. Il s'illumine en signe de reconnaissance. Son corps est svelte et juvénile sa poitrine et ses fesses à peine dessinées. Elle me déshabille du regard.
Nous restons sans voix. Insensiblement, nos corps se rapprochent comme aimantés l'un par l'autre. Mon hôtesse me saisit par la main et m'entraîne dans une cuisine immaculée inondée dune lumière métallique. Nos deux corps s'enlacent avec maladresse; nos mains s'agitent en mille caresses indécentes ; nos sexes et nos poitrines s'écrasent mutuellement. Je nose me risquer dans des contacts trop précis. Elle me caresse sans ménagement aux meilleurs endroits. Nous savourons en silence ces émouvantes retrouvailles. Corps contre corps, les minutes passent avec une infinie douceur, mélange de tendresse et d'excitation.
Lorsqu'enfin nous nous séparons, elle m'intime brutalement l'ordre de me dénuder. Surpris j'hésite puis, curieusement haletant démotion, jenvisage vraiment de me plier à son désir. Sentant son avantage, elle répète son injonction en serrant fermement mon entrecuisse. Je quitte tranquillement chaussettes et chaussures, pantalon et chemise que je porte à même la peau. Toujours vêtue, elle me prend par la main et m'attire dans une imposante cour intérieure dallée, bordée de bâtiments de faible hauteur. Une dizaine de personnes sont installés, devisant gaiement, assis sur les fauteuils de jardin.
Lorsqu'elle se dévêt enfin, mon sexe est déjà érigé. Penchée en avant, elle m'offre ses fesses et je la pénètre en levrette en appuyant fermement sur sa nuque. Les spectateurs se sont rapprochés et touchent maintenant nos corps en mouvement. Les mains se concentrent sur l'intérieur de nos cuisses, nos poitrines, nos visages et nos fesses. Nous sommes massés, mordus, griffés à lenvi. Des doigts pénètrent nos bouches puis nos culs et précipitent ainsi notre jouissance. Lorsque l'ambiance tourne à l'orgie, mon amie me soustrait à ces envahissantes attentions, les laisse sexciter entre eux, et s'enferme avec moi dans un étroit réduit qui sert de réserve au restaurant.
Elle recrée le désir en léchant mon corps fatigué avec une particulière insistance pour l'entre deux de mes fesses. Ses petits seins sont dressés, son ventre agité de spasmes réguliers. Elle me force à me ficher dans son cul humide qui se dilate comme par enchantement. Les mouvements de son bassin mobligent à menfoncer profondément en elle. Elle saisit mes fesses et introduit doucement deux doigts dans mon anus. Elle les fait divinement bouger et je ne cesse de méchauffer. Son corps sagite et sa bouche émet des sons graves puis vire à laigu lorsquelle jouit bruyamment. Mon plaisir est pris en silence, dans une infinie douceur.
J'ai maintenant table ouverte chez elle. Je nose exprimer comment elle va à la rencontre de mes nombreux fantasmes. Elle est consciente de leffet produit sur moi par son physique androgyne. Elle se comporte en dominante dabord en petit comité puis devant un public plus nombreux. Mille fois elle me déculotte au milieu du restaurant, exhibe mon sexe et mes fesses et me soumet aux désirs de ses convives des deux sexes.
Très vite, notre réputation gagne labbaye voisine et le père abbé vient nous rencontrer. Il évoque nos soirées coquines tout en caressant la cuisse de lhôtelière assise à sa portée. Puis il se tait et remonte vers lentrejambe en troussant sa minijupe. Son souffle est haletant. Il libère les fesses maigrichonnes de lhôtelière de leur culotte, relève le pull et la prend en levrette, tandis que ses petits seins bougent en rythme. Je contemple avec étonnement le cul nu du prélat qui sagite, le pantalon aux chevilles. A peine en a-t-il fini avec elle quil empoigne dune main mon bas ventre et se rue sur la ceinture de mon pantalon de lautre. Il dégage mes fesses de leur gangue de tissu en les pelotant et les pénètre violemment de ses doigts puis de son sexe. Ses deux bras enserrent mes hanches et ses mains me branlent sans douceur. Il marrache un étonnant orgasme et continue longuement à me besogner jusquà libérer en moi son épiscopal foutre. Quelle santé !
Après cet épisode, nous sommes conviés, tous les dimanches après vêpres à soulager les burnes de la communauté monastique. La chapelle, le réfectoire ou le cloitre sont le théâtre de ces orgies. Les moines sont systématiquement nus sous leur bure. Quant à nous, nul vêtement ne nous est toléré. Souvent nous jouons à nous cacher dans mille recoins. Lorsquils nous retrouvent, au comble de lexcitation, ils nous empalent de leurs vits, violentent nos seins et nos sexes, remplissent nos bouches de leur foutre
Parfois, ils nous obligent à lire des textes sacrés évocateurs ou coquins en chaire pendant quils nous enculent.
Mal nous en prend car les gendarmes deviennent menaçants et nous sommes condamnés à subir leurs assauts tous les lundis après-midi à la caserne. Heureusement, ils invitent les pompiers ce qui nous permet de nous reposer un peu les autres jours. Parfois, mon amie voit pénétrer son vagin dun révolver qui semble chargé. Elle simule alors rapidement le plaisir pour mettre fin à la . Plus dune fois, je lai vue suspendue à leurs sexes, empalée devant et derrière, uniquement vêtue dun casque ou dun képi et de lourdes bottes trop grandes pour elle. Souvent, une matraque pénètre mon derrière et remonte si haut que la douleur mest insupportable. Et pourtant je finis par jouir en dispersant mon sperme au sol. Ils mobligent alors à le lécher pendant quils continuent à me besogner le cul. Dautres fois, ma bouche est profondément envahie dun sexe, tandis que mon cul est violemment dilaté par une verge. L renforce ma jouissance anale et je ne suis plus quune zone érogène.
Je vous passe les exigences moins fréquentes du conseil municipal et de quelques apprentis maîtres chanteurs. Pour nous, lamour nest plus quorgie bisexuelle dont le siège social est situé au bar de labbaye. En résumé nous ne sommes plus tolérés dans le village quà la seule condition de nous prêter aux jeux érotiques et pervers des habitants et de leurs amis.
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